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Modernités Irlandaises

Du pluralisme
et ses limites
à l’image de Mr Yeats
Un monde aux couleurs bien vivantes

Un monde aux couleurs bien vivantes

Une démarche d’esprit un peu irlandaise permet de considérer que des éléments de modernité comportent aussi des éléments de vieillissement jusqu’ici peu communs : on conviendrait même que certains aspects de première jeunesse seraient de l’ordre des anciennes manières.

 

Bien entendu, il y a des formes d’impétuosité qui ne souffrent aucune tricherie avec la vérité de l’âge, et des aspects de seconde jeunesse qui n’auront aucune crédibilité dans certaines activités qui permettent de remplir des stades de rugby. Mais des éléments de modernité conduisent à repousser des limites qui étaient acceptées jusqu’ici comme par respect des traditions, irlandaises ou non.

 

Des références irlandaises, pour aborder le thème de la modernité, auraient quelques aspects incongrus pour quiconque entend réussir à ignorer le poids de l’Histoire, et essayer de faire table rase de toute trace du passé. C’est précisément la hantise toute irlandaise du thème des revenants qui a longtemps perturbé un poète comme William Butler Yeats : cet écrivain de Sligo, Prix Nobel de Littérature en 1923, fut parfois ardent partisan du pluralisme et de la démocratie, et parfois bon apôtre des vieux chefs qu’il faut craindre ; cette cohabitation un peu compliquée entre une jeunesse impétueuse et une nouvelle vieillesse pourrait présenter, d’une manière certainement poétique, les contours d’une république à construire pour aborder l’avenir encore et toujours…

 

Des références précises se trouvent par exemple à partir des mots clés « county sligo » sur la version anglophone de wikipedia : nul ne pourra y contester l’existence de petites entreprises créatives qui visent un avenir dans des registres modernes, en réussissant cette cohabitation un peu compliquée avec toutes sortes d’éléments qui n’ont pas toujours les meilleurs aspects d’une vraie jeunesse.

Du pluralisme et des limites à repousser des choses admises jusqu’ici, sur les pourtours des côtes nord-ouest de l’Irlande
des anciennes couleurs
Des limitations à caractère économique largement ancrées dans les choses admises

S’il est permis d’imaginer que l’élévation du pouvoir d’achat contribue à favoriser les droits humains et l’épanouissement individuel, c’est précisément à partir des observations, bien navrantes, des régions qui subissent un contexte géographique local propre à rendre les conditions de vie souvent peu commodes, et les moyens de subsistance trop souvent préoccupants : le souci du pouvoir d’achat se présente aussi comme étant capable de déterminer des contours d’une république à construire.

 

Pour s’en tenir aux régions Nord-Ouest de l’Irlande, un ensemble de choses contribue à des conditions de vie souvent peu commodes. La faiblesse des ressources naturelles y participe bien évidemment, et le chauffage domestique hivernal par un médiocre feu de tourbe en a souvent témoigné ici et là. Dans les faits, la mémoire reste vive dans ces régions sur les ravages de la Grande Famine de 1847-1851.

 

Des références bien précises apparaissent dans une littérature wikipédia anglophone concernant la ville de Sligo. La dénomination « the Great Famine » correspond en même temps à des faits précis d’émigration pour fuir la misère aux alentours de 1850 : un exode massif d’irlandais s’est produit à destination des Etats-Unis, et l’embarquement se faisait à de multiples endroits, comme par exemple dans le port de la ville de Sligo.

 

Encore aujourd’hui, il pourrait être un peu inapproprié de vouloir parler d’exode rural pour les régions Nord-Ouest de l’Irlande : l’exode rural suggère des destinations urbaines sur des critères de commodités « ordinaires », tandis que l’exode souvent pratiqué par la jeunesse irlandaise consiste à migrer bien au delà des frontières, bien loin des Iles Britanniques, et indépendamment des considérations supposées rurales ou urbaines.

 

Il convient néanmoins de nuancer le propos. L’époque n’est plus celle de la Grande Famine en Irlande.

 

On peut mentionner l’attractivité moderne de la ville de Galway, par exemple sur des activités de logiciels de Microsoft, la référence irlandaise figurant sur des gammes de produits Microsoft commercialisés en France depuis le milieu de la décennie des années 1990. Une littérature wikipédia anglophone concernant cette attractivité de la ville de Galway décrit d’ailleurs ce dynamisme économique sous la formule dite du « tigre irlandais » ou « irish tiger ».

 

D’un côté, cela contrecarre l’idée d’un pourtour nord-ouest irlandais qui serait condamné à faire fuir la jeunesse et à tenir localement des moyennes d’âge parfois élevées. D’un autre côté, cette formule dite du « tigre irlandais » s’accompagne aussi de fragilités fiscales, qui font de l’incompréhension au sein de l’Union Européenne, tels les contextes de litiges manifestes en 2017 entre la Commission Européenne et des grandes multinationales d’internet.

 

Retenons que des contraintes économiques occupent encore et toujours une place de premier plan dans les considérations d’une République d’Irlande qui souhaite se représenter un avenir, en lui-même désirable tout autant par une catégorie de population un peu vieillissante que par une catégorie de population en pleine jeunesse.

Une identité culturelle relativement insulaire

Sur les besoins de repousser des choses admises il y a encore peu de temps, il convient de mentionner des vieilles rancœurs trop longtemps entretenues, entre des partisans protestants orangistes d’une Irlande rattachée à la couronne britannique, et des tenants d’une Irlande catholique et républicaine totalement indépendante de toutes décisions londoniennes : il convient surtout de souhaiter que l’impulsion générée en 1996 sous les auspices du Premier Ministre londonien John Major a marqué la fin durable de la lutte armée entre irlandais, lutte entamée par un état de guerre civile au début du XXe siècle, et objet de l’accord de paix Good Friday Agreement signé en 1998.

 

En termes de principes forcément très schématiques, des ressentiments s’étaient instaurés entre des irlandais catholiques qui reprochaient à des irlandais protestants d’avoir affamé les leurs au sens propre au XIXe siècle, et les mêmes irlandais protestants qui reprochaient aux mêmes irlandais catholiques de se situer délibérément en dehors de toutes règles d’un état de droit. Puis les difficultés avaient pris une forte consistance en stigmatisant les différences, tout autant sociales, économiques, culturelles et cultuelles.

 

Quelques références précises se trouvent dans la littérature anglophone de wikipedia concernant par exemple la ville de Sligo : dans la période de guerre qui a précédé la proclamation de la République d’Irlande, Sligo concentrait des moyens très conséquents de garnisons de l’Armée Britannique, garnisons qui ont été combattues localement sous le commandement d’un républicain dénommé Pilkington.

 

D’un côté, dans des registres portant sur les valeurs fondatrices de l’Union Européenne, il se faisait des impératifs de progrès en Irlande, sur des questions de pluralisme et sur des besoins de vivre ensemble malgré les différences de chacun par la naissance.

 

Au moment de l’adhésion au traité de Maastricht, et de son plébiscite à 69% lors du référendum de 1992 en République d’Irlande, il se faisait encore, au simple titre de touristes provenant du continent, des situations par lesquelles on trouvait à se faire surprendre sur une aimable interrogation d’athéisme du dimanche : « athées de religion catholique ou athées de religion protestante ? »

 

D’un autre côté, cela correspondait aussi à des tensions bien navrantes entre irlandais et britanniques, et des situations ni amusantes ni surprenantes, par lesquelles un enfant ayant grandi à Londres, né à Londres et de parents irlandais, se retrouvait adulte un peu nulle part chez lui, trop irlandais pour beaucoup de britanniques et trop britannique pour beaucoup d’irlandais.

Plus précisément, cela était emblématique d’une démarche d’esprit relativement insulaire, d’une communauté qui se reconnaissait dans ses manières d’être sur son île, et qui ne pouvait être sur l’île d’en face. En particulier, une manière toute irlandaise pouvait ne rien entendre de bon à l’heure précise fournie par le méridien de Greenwich.

 

Concrètement, dans des petites bourgades d’un pourtour nord-ouest irlandais à une certaine époque, il pouvait ne rien advenir au camion de livraison, qui bloquait fort longuement l’unique petite rue à sens unique, et qui aurait occasionné des préjudices de mise en retard parmi les automobilistes coincés, dont le nombre grandissait, grandissait : personne ne klaxonnait ; et surtout, personne n’avait de lien sur une heure bien précise, qui aurait été fournie par on ne sait même pas qui !

 

Naturellement, il se trouvait, sur certains postes de travail un peu particuliers, des personnes irlandaises malgré tout assujetties à des principes d’heure bien précise, ayant de ce fait quelque intelligence avec des concepts issus du méridien de Greenwich.

 

Les personnes sur de tels postes de travail dans les régions nord-ouest de l’Irlande pouvaient entrer dans cette catégorie trop britannique pour être strictement irlandaise, et trop irlandaise pour être strictement britannique : ceci pouvait valoir la qualification d’une personne irlandaise "west brit"

 

Cette qualification était potentiellement attribuée à une large majorité des personnes irlandaises exerçant une véritable activité à Dublin : tout ceci devrait s’inscrire dans les besoins d’oublier bien des choses admises à une certaine époque dans des régions Nord-Ouest de l’Irlande.

 

Car quelques formes d’intelligence avec des concepts d’heure précise ne devraient pas être incompatibles avec les besoins d’être une personne moderne bien irlandaise, à toute fin utile correspondant par exemple au trafic maritime et aux activités d’import export, en particulier pour apporter à la ville de Sligo sa pleine capacité de belle cité marchande !

Toutes choses un peu à l’image de ce Monsieur William Butler Yeats
Mr William Butler Yeats
Mr Yeats

S’il advenait de devoir bannir toute trace d’incohérences, il est certain qu’il ne resterait que peu de place pour la poésie d’une manière générale, et pour celle en particulier de William Butler Yeats, écrivain irlandais républicain, Prix Nobel de Littérature en 1923, né en 1865, décédé en 1939, par ailleurs significativement engagé politiquement, et élu par deux fois à partir de 1922 en tant que sénateur dans les rangs institutionnels (Irish Free State).

 

S’il advenait le besoin de chercher quelques élans lyriques porteurs d’une envie forte de promouvoir les atouts d’une République qui devra être tournée vers l’avenir, il conviendrait certainement de mettre en musique les meilleurs propos de William Butler Yeats, de son compagnonnage de prime jeunesse avec des personnes,  comme Maud Gonne, très actives au sein du mouvement Irish Republican Brotherhood (cf "A Reader's Guide to Modern Irish Drama", de Sanford V. Sternlicht, Syracuse University Press 1998, p. 48).

 

Par sa naissance, Mr W. B. Yeats était de bonne famille protestante, descendant d’un Mr Jervis Yeats, connu parmi les militaires orangistes du XVIIIe siècle ; un mariage avec une héritière Butler du comté de Kildare au même XVIIIe siècle avait renforcé la bonne situation de la famille du père de William, Mr John Butler Yeats, né en 1839 et décédé en 1922 ; la mère de William, Susan Mary Pollexfen, était d’une famille de riches négociants de Sligo ; et une partie de l’enfance de notre grand poète s’est faite en Angleterre du fait d’activités professionnelles de son père à partir de 1867 (références autobiographiques "W. B. Yeats : A Life" par R.F. Foster, Oxford University Press 1997)

 

Par profession, Mr W. B. Yeats était avant toute chose écrivain. A ce titre, avec Lady Gregory et quelques autres,  il était cofondateur en 1899 des initiatives qui seront retenues sous l’intitulé d’Abbey Theatre : les visées inscrites dès 1899 étaient de faire revivre des thèmes spécifiquement irlandais ("irish literary revival"), à l’intention d’un public anglophone « non corrompu par les obligations littéraires en vigueur dans les théâtres d’Angleterre » ("uncorrupted audience trained to experiment that freedom which is not found in the theatres of England", cf références autobiographiques par R.F. Foster, p.184).

 

A ce stade, il est difficile de contester les capacités de Mr W. B. Yeats à se présenter en tant qu’irlandais indépendantiste. Pour autant, et particulièrement pour un poète, le choix des mots laisse suffisamment peu de place à l’innocence pour vouloir traduire que Mr W. B. Yeats se serait présenté comme rebelle nationaliste : la question s’inscrirait certainement dans quelques joutes verbales…

 

Au sein du milieu artistique irlandais, sa liaison compliquée et tumultueuse avec Maud Gonne est d’autant moins propice à toute conclusion bien certaine, qu’il exprima son incompréhension lors du mariage, en 1903, entre Maud Gonne et le Major John MacBride, celui-ci étant très notoirement un combattant nationaliste fervent catholique (cf "The Yeats Gonne-MacBride Triangle" par Anthony J. Jordan, Westport Books 2000).

 

Et à l’occasion du soulèvement de Pâques 1916 (Easter Rising, 1916), force est d’observer que le Major John MacBride s’inscrit dans le décompte des nationalistes catholiques qui ont été tués par l’Armée Britannique, tandis que notre poète n’a aucun enthousiasme daté de 1916 à vouloir un quelconque soulèvement populaire : à défaut de conclusion bien certaine pour des procès d’intention comme il se doit souvent en pareil cas, on pourra toujours admettre l’éventualité de quelques doutes…

 

Il est clairement plus factuel de mentionner le mariage, en octobre 1917, entre William Butler Yeats et Georgie Hyde Lee : elle avait 25 ans au moment du mariage, il en avait largement le double au même moment ; leur union a résisté jusqu’à la mort du poète en 1939, mais sans exclure des faits de libertinage. De cette union vinrent deux enfants, Anne et Michael. De cette union vinrent aussi des expériences de spiritisme et d’occultisme très spécifiques à cette vie de couple, et consignés dans leur ouvrage "The Vision" édité en 1925 (cf "The System of W. B. Yeats's A Vision", Neil Mann, avril 2008). On notera de plus que Georgie Hyde Lee est décédée en 1968.

 

Bien des choses, et même le traitement des questions relatives au monde des défunts, permettent de constater que Mr W. B. Yeats n’a jamais pu accepter les principes de la foi catholique administrée depuis le Vatican : il est né protestant ; il est véritablement resté libre penseur.

 

Dans ce registre, il s’est fortement impliqué très jeune dans des lieux dédiés à des formes de mysticisme entre artistes, des séances de spiritisme comparables à celles de Victor Hugo, mais sur fond d’anciennes mythologies irlandaises : ce fut au « Dublin Hermetic Order » dès juin 1885 ; puis à Londres, au « Hermetic Order of the Golden Dawn » dès mars 1890 en lien très étroit avec Maud Gonne (cf références autobiographiques par R.F. Foster, p.103), et au « Rhymers’ Club » dans la taverne londonienne Fleet Street en impliquant Ernest Rhys (cf "The Rhymers’ Club: Poets of the Tragic Generation" Nineteenth-Century Literature, par Norman Alford, mars 1996, Vol. 50, No. 4, p.535–538).

 

Dans ce contexte artistique antérieur à 1894, on peut déjà inscrire à l’actif de W. B. Yeats des recueils de poésie comme « The Island of Statues » et « The Wanderings of Oisin », ainsi que des éléments d’une anthologie concernant William Blake (1757–1827). Au total, on pense pouvoir répertorier une large cinquantaine d’ouvrages à l’actif de notre écrivain libre penseur sur l’ensemble de sa carrière et sur des droits gérés par sa famille (cf "The Yeats Family and The Cuala Press" Trinity College, Dublin, 2004).

 

Parallèlement, W. B. Yeats a pris une part très active dans des activités de redécouverte collective des anciennes écritures irlandaises et des traditions artistiques gaéliques. Il a notamment préfacé un ouvrage de Lady Gregory consacré à la mythologie irlandaise dans le cadre des productions d’Abbey Theatre ("Lady Gregory's Complete Irish Mythology", référence isbn 978-0-753723-22-7).

 

La demeure de Lady Gregory à Coole Park, dans le comté de Galway, faisait figure de haut lieu, pour des rencontres qui visaient à défendre les droits d’une culture irlandaise et d’une Histoire spécifique à une aristocratie irlandaise, un peu dans un genre d’innovation par lequel Michelet avait réussi à promouvoir une Histoire de France. Le poème « The Wild Swans at Coole » a été écrit par W. B. Yeats lors de ces rencontres entre 1916 et 1917.

 

Son aura d’écrivain libre penseur lui a donc été reconnue par le Prix Nobel de Littérature en 1923 : on peut y voir une promotion des libertés d’expression en sus des qualités artistiques, dans le contexte où les institutions Irish Free State venaient d’obtenir leur reconnaissance officielle  de la Société des Nations l’année précédente, et en dépit des réserves émises par les autorités britanniques.

 

W. B. Yeats n’a jamais manqué d’associer à son Prix Nobel un ensemble de choses typiques d’activités engagées à titre collectif, dans le contexte précis de 1923 : « I consider that this honour has come to me less as an individual than as a representative of Irish literature, as it is part of Europe’s welcome to the Free State » (cf "The Poet As Politician", par Michael Valdez Moses, 2007)

 

A travers l’homme, qui ne pouvait être un saint tant il s’érigeait contre l’instruction provenant du Vatican, il s’agit de retenir l’esprit d’un effort collectif au nom duquel W. B. Yeats détenait un mandat. Et en des termes présentés comme il se doit, il convient d’énoncer qu’une forme d’esprit a été retenue pour le Prix Nobel de 1923 : une forme soucieuse des enjeux d’une démocratie à construire pour aborder l’avenir encore et toujours…

 

Introduction à des manières
d’un début d’épilogue

Par les liens familiaux qui étaient les siens dans la région, W. B. Yeats fait l’objet d’événements spécifiques régulièrement organisés à Sligo. Le propos est d’autant moins d’en présenter les détails exhaustifs, que l’idée pertinente est surtout celle d’une constante progression des événements consacrés à W. B. Yeats chaque année dans ce cadre.

 

L’affaire a, en quelques sortes, pris forme à partir d’un festival organisé à Sligo du 11 au 15 mai 1958, intitulé « Salute to Yeats » : le petit groupe irlandais à l’initiative de ce premier succès s’est vu encouragé dans la formation qui s’appelle « Yeats Summer School ».

 

L’objet de cette institution particulière à Sligo est d’organiser chaque année un moment festif d’une véritable valeur d’un point de vue touristique à connotation culturelle.

 

D’un côté, la régularité de ces événements festifs conduit naturellement à une notoriété qui ne pourra être que croissante. D’un autre côté, les moyens qui sont mis à contribution localement sont aussi en développements constants.

 

En résumé, là où l’artisanat régional saisissait l’occasion il y a quelques décennies pour commercialiser quelques napperons à l’effigie de W. B. Yeats, il convient de parler aujourd’hui d’une activité locale conséquente, incluant la numérisation de ce qui se rapporte à notre écrivain libre penseur, dont les documents gérés par sa famille.

 

La référence emblématique autour de ces événements restera cette simple syntaxe « Yeats Summer School » : on y devinera une démarche d’esprit intéressante, qui admet des questions de modernité et qui souhaite constamment dépasser des limitations inhérentes au temps qui passe…

 

© mars 2017 c13artistique

créé avec Wix.com

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