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musiciennes égyptiennes

 

les musiciennes égyptiennes aux multiples facettes : on aimera utiliser toutes sortes de couleurs

Des activités aux multiples facettes
c13artistique – les musiciennes égyptiennes : des codifications bien établies
c13artistique – les musiciennes égyptiennes : des données perdues dans la nuit des temps

 

Dans le registre de ce qui est qualifié d’activités concertées entre un certain nombre de personnes, la musique est l’objet de l’apprentissage d’un ensemble de règles : il y a en cela le fait d’une activité sérieuse, même quand il se trouve des instrumentistes qui n’en laisseraient rien paraître.

 

Dans le registre de ce qui constitue une vraie diversité des occasions de se produire, les instrumentistes de l’Egypte Ancienne intervenaient dans de grandes parades officielles, tout comme dans de petites fêtes à caractère discret réservées à quelques personnes sur invitation bien précise : il y a toujours eu en cela le fait d’une distinction présumée entre les grandes occasions religieuses et des occasions profanes plus discrètes.

 

D’un côté, il y a le talent qui conduit à des choses de notoriété publique : on peut parler ainsi du succès devenu mythique du duo des deux musiciennes Hekenou et Iti à l’époque de l’Ancien Empire. D’un autre côté, il y a quelques aspects plus mystérieux : on pourra aussi s’interroger sur les modalités du lien entretenu par ce duo de musiciennes avec le scribe Nikaure.

 

Dans tous les cas, on aimera croire que la musique est l’affaire d’un ensemble de codifications établies par des personnes lettrées, même à l’époque de l’Ancien Empire : on acceptera que les données précises d’un ancien solfège se sont néanmoins perdues dans la nuit des temps.

 

Des multiples manières de se représenter une même réalité sont un fait profondément artistique et le thème des musiciennes égyptiennes ne pourra y échapper .

 

On aimera donc utiliser toutes sortes de couleurs pour l’illustrer, depuis les teintes les plus apaisantes conformes au principe qui se représente la musique pour adoucir les mœurs, aux teintes les plus contrastées qui se prêtent à toutes les interrogations, incluant par exemple des procédés d’inversion des couleurs.

Des instruments à plusieurs cordes
c13artistique – les musiciennes égyptiennes : zoom sur la harpe
c13artistique – les musiciennes égyptiennes : la harpe dans les temples de la divinité Hathor

 

On ne dira jamais assez toute l’importance de disposer de plusieurs cordes d’une manière générale.

 

Il y a en cela l’occasion toute trouvée pour produire un zoom particulier sur la harpe : à l’époque dynastique de l’Egypte ancienne, elle se présentait souvent avec une vingtaine de cordes, permettant une richesse de sonorités dont le succès a toujours été évident.

 

L’histoire de la harpe est celle d’un instrument déjà bien connu au delà de l’Egypte plusieurs millénaires avant la civilisation des Pharaons : elle a trouvé sa place dans de nombreuses occasions dans les célébrations égyptiennes, et on en connaît une représentation dans les peintures de la tombe de Ramses III, faisant penser que l’instrument pouvait être devenu plus grand que le musicien, celui-ci jouant debout. Il s’agit de reconnaître qu’un aspect encombrant se traduit aussi par des aspects musicalement envoûtants.

 

Une harpe égyptienne pouvait être ornée d’un symbole spécifique dans sa partie supérieure, par exemple d’une tête de faucon symbolisant le dieu Horus. L’instrumentiste représenté dans les peintures était tantôt un homme, tantôt une femme, comme il en était d’ailleurs des flûtistes.

 

La harpe se présente aisément dans une diversité des genres, contrairement par exemple à la trompette dont l’usage convenait mieux aux défilés militaires qui sont représentés dans des bas-reliefs pour la postérité des héros : la harpe convenait, par sa qualité, au chant dans des occasions officielles, dans l’enchantement des louanges pour une divinité d’une manière bien générale.

 

Dans ces registres, mais après l’époque des Pharaons, on verra l’invention de l’orgue hydraulique dans la ville d’Alexandrie, des grandes pompes à eau assurant le renouvellement en air : c’est dire combien la grande musique s’inscrit aussi dans l’histoire égyptienne.

 

Par ailleurs, la harpe convenait très bien au divertissement des grands banquets : la petite collection « Egyptomania, les trésors de l’Egypte Ancienne », Edition Altaya, dépôt légal 27049-2015, page 74, en fournit des détails qui s’appliquent dès l’Ancien Empire, par des scènes montrant de nombreuses personnes qui marquent aussi le rythme en frappant dans les mains.

 

Et il y a finalement l’aspect résolument féminin de la musicienne harpiste présente dans les temples consacrés à la divinité Hathor : la petite collection « Egyptomania, les trésors de l’Egypte Ancienne », Edition Altaya, en précise des caractères page 75.

 

D’une part, la célébration des cultes en général était faite plutôt par des prêtres pour les divinités masculines, et par des prêtresses pour les divinités féminines. Or la déesse Hathor avait les attributs de la danse et de la musique. Son culte fut même l’endroit où apparut clairement l’usage d’un nouvel instrument, que l’on appelle le sistre, dont les tiges métalliques produisent des sonorités bien marquantes. Et les musiciennes harpistes avaient toute leur importance dans l’enchantement du culte consacré à leur divinité Hathor.

 

D’autre part, les caractères féminins de la divinité Hathor se précisaient aussi dans une bienveillance dans le domaine de l’enfantement, manière de mettre aussi en évidence le besoin d’adoucir les mœurs par l’enchantement créé des doigts d’une musicienne harpiste.

En toute généralité
c13artistique – les musiciennes égyptiennes : jeu d’ombres et de lumières
c13artistique – les musiciennes égyptiennes : sous les feux de la lumière

 

Reconsidérons notre duo des musiciennes initiales à la lumière des aspects féminins de la déesse Hathor, divinité par excellence des chanteuses, des danseuses et des musiciennes, toutes capables des meilleures démonstrations rituelles au bénéfice des personnes de la plus haute noblesse.

 

Car on aime croire que, en certaines localités, la déesse Hathor pouvait même être considérée comme l’épouse du divin Horus : il y a tout lieu de croire que de petites fêtes pouvaient se tenir, réservées à quelques personnes sur invitation bien précise, mettant quelques imprécisions entre des occasions strictement religieuses, et des occasions discrètes plus ou moins profanes, suivant nos critères d’aujourd’hui.

 

Dans le même temps, on peut aussi douter qu’un lien matrimonial entre Horus et Hathor ait eu la même notoriété dans tout l’Empire que le lien entre les divinités Osiris et Isis : il y a tout lieu d’accepter une grande pluralité des représentations, et une place significative à toutes sortes de jeux d’ombres et de lumières, les lumières d’une localité précise ne pouvant s’étendre au delà d’un périmètre probablement identifié comme convenable.

 

On aimera donc représenter sous les pleins feux de la lumière vive une mise en scène qui ne pouvait être vue qu’en certaines localités précises, dans des circonstances probablement confidentielles, une représentation plus ordinaire étant celle d’une relative pénombre sans aucune manifestation ostentatoire.

 

On appréciera pouvoir adapter les représentations à des catégories de styles différents, suivant l’intérêt de telles ou telles couleurs en fonction de tel ou tel contexte : les musiciennes égyptiennes peuvent avoir de multiples fonctions, entre divertissements éventuellement un peu surprenants, et excellence dans des choses somme toute de bonne tenue, considérant pour élément de coiffure le charmant petit cône de parfum qui leur était toutefois bien usuel.

 

L’internaute pourra se saisir librement des deux représentations suivantes, pour essayer toutes sortes de colorisations et d’incrustation dans les décors de son choix, et donc pour produire toutes sortes d’effets possibles en toute généralité.

 

Il y a donc d’une part le tracé complet du duo stylisé, et d’autre part le simple contour du duo à même échelle, celui-ci permettant de définir le masque qui sera utilisable lors de l’incrustation dans un éventuel nouveau décor :

c13artistique – les musiciennes égyptiennes : le tracé complet du duo stylisé
c13artistique – les musiciennes égyptiennes : le simple contour du duo
Des manières de bonnes tenues à suivre…
c13artistique – les musiciennes égyptiennes : manières de bonnes tenues

 

Dans les représentations de l’Egypte Ancienne, les hommes divins pouvaient être qualifiés de fils d’Osiris, et les femmes divines de filles d’Isis : à cela correspondaient toutes sortes de détails qui deviennent incompréhensibles sortis de leur contexte, pouvant brouiller notre perception sur les questions de bonnes tenues.

 

Parmi les filles d’Isis, il se trouve le cas de la reine Nefertiti, dont les postures hautes en couleurs constituent une matière bien abondante, qui pourrait faire une page qui lui serait toute entière consacrée, pouvant largement nous surprendre sur le thème des tenues extravagantes.

 

Le choix est de présenter ici un exemple de tenues colorées pour notre duo de musiciennes, dans un effet certes inhabituel au sens des égyptologues qui portent le souci de l’authenticité, mais dans une liberté artistique qui place les convenances sur des critères ouverts sur la modernité, sachant que cette ouverture d’esprit peut prendre aussi ses repères dans bon nombre de représentations de l’Egypte Ancienne.

 

Ainsi en est-il de constituer cet exemple de tenues colorées, à partir du collage du précédent tracé complet du duo stylisé, sur le fond d’image aux couleurs vives qui suit, utilisant ensuite la technique d’inversion des couleurs à la fois sur ce premier collage et sur le simple contour du duo, pour obtenir les personnages par un second collage et une ultime inversion des couleurs.

c13artistique – les musiciennes : fond d’image aux couleurs vives

 

L’objectif est que tout internaute réussisse à utiliser toutes sortes de couleurs pour toutes sortes de représentations artistiques, car même les couleurs des visages pouvaient prendre bon nombre de libertés avec ce que le sens commun veut croire des choses convenables. Il suffira de s’inspirer de certaines postures concernant la reine Nerfertiti.

 

Par ailleurs, les filles d’Isis identifiées comme telles pouvaient porter la coiffe emblématique dite des ailes de la déesse Nekhbet, stylisée comme suit

c13artistique – les musiciennes : la coiffe des ailes de la déesse Nekhbet

 

Sur le thème des libertés de colorisations, toutes sortes de représentations seront possibles en commençant par les deux exemples qui suivent, pour une apparition appropriée, en faisant usage de la technique d’inversion des couleurs

c13artistique – les musiciennes : première colorisation pour une apparition appropriée
c13artistique – les musiciennes : seconde colorisation pour une apparition appropriée

 

L’internaute gagnera somme toute à utiliser librement la représentation d’un décor antique tel qu’il intervient ici :

c13artistique – les musiciennes : représentation d’un décor antique
voir aussi
c13artistique : aux sources égyptiennes
aux sources égyptiennes

 

© mars 2017 c13artistique

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