c13artistique
poésie et choix des mots
Histoires entre imagination et vraies observations
Il peut se faire que le choix des mots appropriés améliore la perception d’un récit, et qu’à ce titre, notre langue française nous permette de faire une distinction entre la morue et le cabillaud, afin d’imaginer ce qu’il faut comme il faut ; il ne serait pas exclu que ce qui se conçoit bien puisse s’énoncer clairement mais s’observer plus difficilement : les aspects artistiques peuvent aussi prendre en considération des observations qui ne sont pas forcément prises en compte par le choix des mots.
Poésie des Contes
de Charles Perrault
Il serait bien hardi de déclarer que les Contes de Perrault ne relèvent d’aucune sorte d’observations ; et il ne sera que de prendre l’exemple de Peau d’Âne, pour établir que des constatations bien factuelles s’imposent, dans un registre connu par ailleurs comme un vrai monument de poésie.
Par opposition à l’histoire du Chaperon Rouge qui se présente dans plusieurs versions, en particulier la version française de Perrault et la version allemande des frères Grimm, l’exemple de Peau d’Âne ne souffre d’aucune querelle sur l’authenticité de la présentation d’origine, pure poésie en vers dans le meilleur usage de la langue française du XVIIe siècle.
Mais il est permis de prendre en considération des versions cinématographiques ayant valeur de référence : pour l’exemple de Peau d’Âne, la mise en scène féérique réalisée par Jacques Demy en 1970 nous fournit un monument de poésie dans le meilleur usage de la langue française contemporaine.

des effets de poésie

Des meilleures couleurs
pour l’histoire de Peau d’Âne
(références picturales du site artistes2jadis chez wixsite.com)

Et l’affaire du carrosse doré de Cendrillon
voir
aussi
Les yeux d’une irlandaise
Sur le thème des iconographies concernant le Roman de Tristan et Ysolde, une scène se déroule au Moyen-Âge, en mer sur un navire entre Irlande et Pays de Galles, rapportant l'effet magique de ce qui s’est échangé entre Ysolde l'irlandaise, et Tristan le britannique, dans un contexte de légendes des Chevaliers de la Table Ronde et autres celtes que Jules César qualifiait globalement de bretons.
voir aussi :
des récits britanniques

Aliénor d’Aquitaine, Elisabeth Tudor, Lady Diana : le choix des mots adaptés à des têtes couronnées britanniques entre imagination et vraies observations
L’illustration qui figure dans l’onglet A Propos se rapporte à certaines mises en forme de vieux contes et à certaines transcriptions de vieilles légendes